Que ce soit dans la nuit et dans la solitude
Que ce soit dans la vie et dans la multitude,
Ton fantôme danse dans mon air,
Ton âme coule dans ma chair.
Entends tu l'espoir que tu as fait renaître?
Sens tu ma chair vouloir contre toi disparaître?
Vois tu ce coeur qui vibre sous ta voix?
Veux tu prendre cet amour inspiré de toi?
Comme deux anges que torture
Une quasi permanente solitude
Nous sommes là, les mains tendues,
Vers des lendemains jamais vécus.
Il n'existe hélas aucune armure
Qui puisse empecher les blessures
Repoussons donc cet absurde silence
Pour trouver en nous la confiance.
Laissons donc notre envie d'aimer
Redevenir nos seuls maitres,
Pour enfin, non pas oublier,
Mais apprendre que l'on peut renaître