Tel une abeille ardente à son ouvrage
Qui va de fleur dépouiller son rivage
Tu y vas de tes mains sur mon visage
Pour en peindre à mon image.
Puis lentement d'une main hésitante
D'un désir extrême prolonger ton voyage
Dans les moindre recoin de mon corsage.
De l'autre hésitante tu ose l'aventure
Et sans aucune retenu t'aventuré
Dans les délices humides
aux parfums musqués
De ma plus grande intimité .
Des berges de ma source qui frémit
Un doigt indiscret s'enhardi
Mes lèvres tel une fleur au matin
A tes doigts malhabiles S'ouvrent
roses et fragiles . Emplis de désirs
Tu soulève mon bassins
Tu me sens frémir
secouée de spasmes
Nous faisant jouir
d'un mêmes orgasme